Climat
Le changement climatique est un phénomène lié à l’Homme. Les populations les plus pauvres sont les moins responsables, mais eux subissent les conséquences.
Au Burkina Faso, plus de 80% de la population vit de l’Agriculture et de l’Elevage, mais les changements climatiques menacent les activités de l’Agriculture et de l’élevage, ce qui nous rendent plus pauvres. La faim, la malnutrition sévit chaque année.
Burkina Vert dans ses multiples activités a fait son cheval de bataille la lutte contre les changements climatiques, la faim et la malnutrition en développant les activités suivantes :
- CES/DR (conservation des eaux et des sols).
La récupération des terres dégradées avec le système des cordons pierreux (diguettes), suivi de la construction des demi-lunes, le creusage des Zai (poquets de 20 cm/20), les tranchées, le sous solage. Après tout cela, nous joignons l’ensemencement des semences d’herbes, et le reboisement.
- La fabrication des foyers améliorés afin d’éviter de limiter l’utilisation des bois.
- Le recyclage des déchets ménagers,
- La régénération naturelle assistée (RNA) conserver tout ce qu’on retrouve comme plante dans les champs,
- La plantation et la conservation des produits forestiers non ligneux qui la population trouve intéressante car sa rapporte des revenus comme les arbres fruitiers aussi.
- La production des semences améliorées qui s’adaptent au climat.
- L’utilisation des énergies renouvelables (panneau solaire, photovoltaïque).
- La production des plantes dans différentes les différents villages pour les reboisements,
- La formation, sensibilisation sur le changement climatique, le comportement à adopter.
- Initiations des projets d’accompagner aux forgerons et charbonniers qui coupent le bois sans cesse (apiculture).
- Des sensibilisations et des formations,
La sécheresse est l’un des facteurs principaux limitant la production agricole et forestière dans les
zones arides et semi-arides d’Afrique de l’Ouest. Dans ces zones arides et semi-arides, les sols et les
terres arables souffrent de plus en plus de l’érosion et de la disparition de la végétation. Ainsi, on
assiste à une augmentation des surfaces impropres à la culture, qui se caractérisent par une structure
dégradée du sol et la présence d’une croûte d’érosion. C’est le stade ultime de la dégradation des
milieux, qui empêche toute infiltration et toute croissance racinaire.
Au Burkina Faso une étude de l’INERA (2000), montre qu’environ 24% des terres arables sont
fortement dégradées et que 31% en moyenne de la pluviosité annuelle est perdue par ruissellement, ce
qui constitue une menace pour la sécurité alimentaire à moyen et à long terme. L’environnement
naturel n’échappe pas à ce phénomène d’érosion des sols et de la dégradation des ressources
naturelles, que l’évolution actuelle du climat contribue à aggraver.
Les populations du sahel souffrent, non seulement de l'érosion mais aussi de la disparition de la
végétation.
Pour l’ONG Burkina Vert, cette dégradation des terres met en péril les moyens de subsistance des
populations rurales et contribue à les maintenir dans la pauvreté.
Raison pour laquelle, nous mettons en pratique les différentes pratiques et techniques culturales afin
de pallier à la situation.
Ses différentes pratiques et techniques sont entre autres :
– La récupération des terres dégradées (Zai, demi-lunes cordons pierreux suivi de la
végétalisation et des reboisements).